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Le journaliste et animateur télé de 70 ans annonce la création d’un nouveau trimestriel dont le premier numéro a été publié mercredi.
Sans nostalgie ou regard dans le rétro à la façon de la revue «Schnock», qui plonge dans la culture populaire des années 1950 à 1980, ce magazine marque un retour aux sources pour Antoine de Caunes, qui a commencé sa carrière comme pigiste pour la presse écrite, «de Rock & Folk à Zoom, Le Sauvage ou Sciences et Vie».
Une quarantaine de journalistes de 20 minutes, ainsi que la CGT et la CFDT, veulent obtenir le versement des droits voisins du droit d'auteur, ont annoncé les syndicats, confirmant une information de La Lettre.
Première femme à diriger France Inter, Laurence Bloch est parvenue à faire bondir les audiences de cette station et à lui permettre de devenir en 2019 la première radio de France, à la place de RTL. Adèle Van Reeth lui a succédé en 2022.
Dans un conflit politique, et particulièrement en situation de crise, la construction et la circulation de l’information relative aux événements sont primordiales puisque celle-ci contribue, en partie, à l’évolution du climat social. Sur le territoire calédonien, trois sphères médiatiques participent à l’information des habitants: celle des chaînes de la TNT diffusées dans l’hexagone, celle des médias de télévision et de presse écrite locaux, et celle des réseaux sociaux. Les informations circulent entre ces sphères mais la sphère des médias locaux reste le point de référence de l’information à destination des Calédoniens dans un espace mixte structuré par le local d’un côté, et par le national/international de l’autre. D’un côté la sociabilité traditionnelle locale et de l’autre la sociabilité moderne européenne.
Les condamnations à un an de prison de deux journalistes, Borhen Bsaïes et Mourad Zeghidi, ont secoué la profession et la société civile tunisienne. Alors que l’élection présidentielle doit se tenir en fin d’année, la liberté d’expression semble plus fragile que jamais et une nouvelle manifestation de protestation est organisée ce 24 mai. Voir aussi
OpenAI, créateur de ChatGPT, vient de signer un accord de licence avec l’empire des médias de Rupert Murdoch. L'entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle (IA) générative pourra exploiter l'ensemble des articles, archives comprises, des titres du groupe tels que le New York Post, le tabloïd The Sun, The Times, et The Sunday Times pour entraîner ses modèles de langage. Voir aussi
Son nom est trompeur. Derrière la NPR (National Public Radio), pas de Radio France ou de BBC à l’américaine. La «radio publique nationale n’en demeure pas moins un joyau du paysage médiatique aux Etats-Unis. Mais en proie à de nombreux problèmes, dont les ressources publicitaires qui ont brutalement piqué du nez, et une «perte de confiance de l’Amérique».
Éviter de diaboliser mais sans banaliser… Les journalistes ont du fil à retordre face à la droite de la droite, toujours plus haute dans les sondages. Témoignages au sein des rédactions télés et radios, notamment celui de la journaliste Barbara Olivier-Zandronis, évincée de la présentation du journal de la station guadeloupéenne RCI (Radio Caraïbes International) après avoir reçu Jordan Bardella. Avec un encadré "En Italie, la mainmise de Meloni".
Photo Laurent Coust/ABACA
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Les salariés de l'hebdomadaire Marianne, dont la cession par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky est en négociation, ont demandé à être «associés au plus vite» au processus, au lendemain de l'annonce d'une «négociation exclusive» entre CMI France, qui vend, et un candidat au rachat, le groupe Otium du milliardaire Pierre Édouard Stérin. Voir aussi
20 minutes, dernier journal gratuit distribué en France, va arrêter sa formule papier en septembre pour se concentrer sur le numérique, a indiqué sa direction à l’AFP, confirmant une information du média La Lettre. Selon une source interne, cette mesure va s’accompagner de 56 suppressions de postes. La direction du journal, contrôlé par les groupes Ouest-France et Rossel, n’a pas commenté ce chiffre.
La France a cette particularité d’avoir aujourd’hui 90% (ce chiffre renvoit à l’audience globale) des quotidiens nationaux et la totalité des chaînes de télévision privée détenus par sept grands industriels et financiers, dont les intérêts ne sont pas dans les métiers de l’information. par le Fonds pour une Presse Libre (FPL).
Le ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a annoncé devant la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale que le gouvernement voulait finalement exclure France Médias Monde (FMM), la branche internationale de l’audiovisuel public français, de la réforme qui doit fusionner ses différentes composantes.
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Au cours de l’été 2011, la journaliste économique Florence Autret a proposé aux lecteurs du Monde un récit d’anticipation. Elle a été accusée de provoquer la perte en Bourse de 3 milliards d’euros.
Le Fonds pour une presse libre (FPL) va accorder un soutien financier à 9 titres de presse indépendants d’information locale, nationale et internationale: le Portail des médias libres, porté par Basta !, Le Bondy Blog, Disclose et Rembobine pour un projet commun, L’Arlésienne, MedFeminiswyia, Le Mouais et le Syndicat de la Presse Pas Pareille pour un projet commun, StreetPress, Vert et Voxeurop. Ces médias ont candidaté au 5ème appel à projets du Fonds lancé en décembre 2023 et vont bénéficier d’aides financières d’un montant global de à 200.000 euros.
L’Alliance de la Presse d’Information Générale, le SEPM, la FNPS, le SPIIL, le SIRTI ainsi que Radio France signent la charte pour la traçabilité et sur la curation de l’Information.
Les éditeurs s’engagent aujourd’hui, avec plusieurs médias producteurs d’information, à respecter et nommer la source de toute information dont ils ne sont pas à l’origine. Plus précise et exigeante que celle de 2019, cette nouvelle charte impose des limitations de reprise, la mention de la source en cas de scoop et la nomination d’un référent dédié, prouvant l’engagement des signataires à respecter ces principes essentiels.
Le groupe Lagardère, en passe de céder son magazine emblématique Paris Match au géant du luxe LVMH, a le projet de créer un rival aux hebdomadaires d’informations, a annoncé la présidente de Lagardère News, Constance Benqué, au Figaro. La ligne éditoriale sera conforme à celle du Journal du dimanche, également dans le giron de Vivendi-Bolloré, avec aux manettes, une des grandes figures des médias Bolloré, Laurence Ferrari. Voir aussi
L’actualité est au cœur de la matière sur laquelle travaillent les rédactions. Et pourtant, le rapport des jeunes journalistes à celle-ci n’est pas uniforme, et fait même débat entre celles et ceux, devenus minoritaires, qui restent motivés, en premier chef, par le traitement de l’actualité, et ceux qui expriment tout un nuancier d’attitudes de mise à distance, voire d’évitement de celle-ci. Cette mise à distance révèle une conception de l’information et du journalisme dans laquelle les jeunes journalistes ne situent plus forcément les enjeux majeurs de «l’actu» là où les situaient leurs aînés. par Jean-Marie Charon et Amandine Degand
Des médias réputés publient des contenus présentés sous forme d’article, sans indiquer leur nature marchande. Du flirt avec la publicité trompeuse…
Car oui, on peut ainsi obtenir contre rémunération des reportages, des interviews, des portraits sans que l’aspect marchand apparaisse très clairement, et c’est bien là le problème. Le Point met ainsi en ligne très régulièrement des «articles» qui sont en réalité des publicités, comme sur les sites du Figaro, de Challenges ou des Échos.
Ces dernières semaines, le kiosque numérique Cafeyn a enrichi son catalogue avec l’arrivée d’une vingtaine de titres, tels que La Croix, Ouest-France (édition France), L’Humanité, Le Nouvel Economiste, France Antilles ou encore El Watan, La Tribune Dimanche, Le Nouvel Economiste, Sports Illustrated, Kometa…
C’est une réforme monstre que la ministre de la Culture, Rachida Dati, mène au pas de charge: une fusion express de l’audiovisuel public à horizon 2026, la volonté d’une «BBC à la française» (ou d’un ORTF new look) baptisé «France Médias», avec 4 milliards d’euros de budget pour 16.000 salariés. Un projet qui a provoqué un appel à la grève unanime dans toutes les entreprises concernées, de Radio France à France Télévisions, en passant par l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et France Médias Monde (RFI, France 24). Voir aussi
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Liz Reid, vice-présidente de Google, a annoncé que le moteur de recherche intègre désormais un assistant qui va générer, grâce à l’intelligence artificielle (IA), des réponses aux requêtes des internautes.
L’interface rappelle celle des robots conversationnels existants, comme ChatGPT ou Gemini, de Google, mais elle est incorporée au service phare de l’américain, la recherche. Cette évolution est déployée d’abord aux Etats-Unis, au cours des prochaines semaines, puis dans d’autres pays d’ici à la fin de 2024. Voir aussi
Cécile Prieur, directrice de la rédaction du Nouvel Obs et Dov Alfon, rédacteur en chef de Libération, n’ont aucun doute sur la question: c’est la presse d’information qui nourrit les grands débats de société depuis 50 ans. Rencontre lors du colloque, «Démocratie, information et publicité» organisé par l’UDECAM et l’ACPM en collaboration avec Influencia, à la Sorbonne Université, le 23 avril 2024. Voir aussi
L’appel à candidatures ouvert par l’Arcom pour quinze fréquences de la TNT se terminait mercredi midi. Au-delà des chaînes actuelles, qui devraient toutes demander leur renouvellement, plusieurs candidats plus ou moins surprenants se sont déclarés. Voir aussi
La sanction qui frappe l’humoriste de France Inter, suspendu d’antenne et convoqué pour un entretien le 16 mai, marque la difficulté du métier dans une société toujours plus polarisée.
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«Cette pression intervient dans un contexte bien particulier : difficultés croissantes d’accéder aux sources policières, de gendarmerie, et judiciaires, corsetage de la communication dans certains parquets, volonté des ministères régaliens de maîtriser depuis Paris l’information sur les troubles à l’ordre public, difficile accès aux données publiques huit ans après la mise en application de la loi pour une République numérique…»